Suite de l'interview...
C'est une thématique que vous voulez continuer à travailler ?
Hermann : Non ce n'est pas une thématique. Dans "Liens de Sang", ça n'a rien à voir, c'est la situation d'une ville pourrissante. C'est un microcosme qui n'a rien à voir avec le reste de la société. C'est une situation ponctuelle.
Quelle est votre rythme de travail d'une manière générale ?
Hermann : Dans la mesure où je n'ai pas à m'absenter, je réalise à peu près deux pages et demie par semaine.
Quel que soit l'album que vous traitez ?
Hermann : Oui. Il m'arrive parfois de tomber sur un noeud, mais le noeud me fait perdre qu'une demi-journée...
Quelles sont vos sources d'inspiration ? En tant que scénariste et en tant que dessinateur ?
Hermann : Absolument n'importe quoi. C'est un truc qui peut arriver aussi bien assis aux chiottes, que quand je fais du vélo, quand je me balade à la campagne. Même au cinéma, parfois, il me vient des idées. Mais ce ne sont jamais des idées que je copie. Je me dis : tiens, telle chose peut être une petite fenêtre qui s'ouvre et qui me fait découvrir une situation parallèle. Ce n'est pas une copie mais un élément qui surgit et me met dans une situation d'émotivité qui me rend sensible à un univers très proche qui me vient mais dont les éléments sont tout à fait personnels. Ce n'est pas du plagiat, mais quelque chose qui me met dans une situation, une sorte de devoir qui me permet de voir déautres angles dans un même climat.
... et voici le fils :
Yves H
Lire son interview.
|
et |