"Indonésie et protection de la vie sauvage" :
un focus avec le WWF
C'est ce Mercredi 13 novembre 2019, à Paris, que son Excellence Monsieur Arrmanatha Christiawan NASIR,
Ambassadeur de la République d'Indonésie en France, de Monaco, d'Andorre, et de l'UNESCO.
a présenté les enjeux de la préservation de la vie sauvage en Indonésie, avec la particiption active
du WWF Indonesia.
© Laurent Ryder
Parmi les invités et intervenants :
Madame Elis Nurhayati, Directrice de la communication WWF Indonesia (1ère à gauche) ;
Madame Shinta Widjaja Kamdani, CEO Sintesa Group (2ère en partant de la gauche),
Muslim, en tenue traditionnelle, impliqué dans la protection de la faune et la flore de Sumatra (4ère en partant de la gauche),
Tulus, chanteur et compositeur,
impliqué dans la protection des éléphants et inititeur du projet Teman Gajah
littéralement "ami des éléphants" (dernier à droite).
© Laurent Ryder
Muslim, ici en tenue traditionnelle, dont les couleurs et les motifs possèdent une signification propre :
symboles de la nature, du faucon/aigle, de l'éléphant, etc, le tout pour former une unité.
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Avec ses dix-sept mille ou dix-huit mille îles, l'Indonésie possède une faune et une flore incroyablement riche et diversifiée, et compte un nombre
impressionnant d'espèces qui font parties, pour le WWF, des 50 à protéger en priorité :
- orangs-outans (l'indonésie en abrite trois espèces : le Sumatra, le Bornéo et le Tapanuli),
- raies et requins (plus de mille espèces répertoriées),
- rhinocéros (il reste moins de 70 individus du rhinocéros de Java - le plus
menacé parmi les cinq espèces de rhinocéros - dans le parc national Ujung Kulon),
- tigres de Sumatra,
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- tortues marines (l'Indonésie peut s'enorgueillir de compter six des sept espèces existantes), et, bien entendu,
les éléphants, dont l'ivoire attise la convoitise de trafficants sans scrupules,
mais qui se heurte aussi parfois aux conflits avec certains agriculteurs.
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Les éléphants :
en Indonésie comme ailleurs, la protection doit se poursuivre.
Rapellons que l'Indonésie est signataire du CITES (Convention on International Trade of Endangered Species :
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de la flore sauvages menacées d'extinction)
depuis son adhésion le 28 décembre 1978 (Convention entrée en vigueur le 28 mars 1979).
L'ivoire : un problème international
Le commerce de l'ivoire reste une problématique internationale.
Malheureusement, ni le CITES, ni la destruction de stock d'ivoire (par exemple, celui opéré au Kénya le samedi 30 avril 2016)
n'endiguent le massacre des animaux, les trafics et la contrebande.
Comme je l'ai déjà écrit dans certains de mes livres,
une solution devrait venir d'accords internationaux convergents
qui régulent de manière intelligente et consensuelle cette problématique.
D'une part, avec la mise en place de protections efficaces pour les espèces vivantes menacées, car l'urgence est toujours de mise.
D'autre part, en ne rendant pas possible la création d'un marché de prohibition,
risque qui ne peut être exclu,
et en régulant normativement le marché international de l'ivoire ancien pour les antiquités et œuvres d'art.
Par son engagement et les actions menées ou à venir concernant la préservation de la vie sauvage
et ses fragiles équilibres,
l'Indonésie affirme ainsi son ambition et son ancrage dans les défis de notre monde moderne.
WWF Indonesia website :
www.wwf.id
L. Ryder
Publié le vendredi 15 novembre 2019 à 18h14.
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© Laurent Ryder
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